Les troubles d’apprentissage
Depuis bon nombre d’années, les troubles d’apprentissage font l’objet de nombreuses études et recherches menant à l’élaboration d’actions afin d’aider l’élève mais aussi ses parents à y pallier.
Lorsque nous évoquons les troubles d’apprentissage, nous pensons bien entendu aux DYS, aux troubles attentionnels, aux élèves à haut potentiel… Ils sont rarement isolés et constituent le plus souvent, un « syndrôme » qui met l’élève en souffrance face aux apprentissages et ce, dès le début de sa scolarité. Les parents quant à eux, ne sont pas en reste puisqu’ils vivent la plupart du temps, l’échec scolaire de leur enfant comme un combat permanent.
Alors, quelles pistes d’aide apporter à l’élève et à ses parents pour qui, difficultés d’apprentissage riment avec bulletin constamment dans le rouge, devoirs qui n’en finissent plus, conflits, mal-être… parfois décrochage scolaire et/ou démission parentale!
Le suivi individuel: rééducation logopédique, neuropsychologique, coaching scolaire, cours particuliers, consultations pédiatrique, neuropédiatrique, pédopsychiatrique, psychologique… En général, les parents consultent dès l’apparition des difficultés.
Les aménagements raisonnables: ceux-ci peuvent être mis en place en classe, par les enseignants mais font toujours, au préalable, l’objet d’une analyse et d’une réflexion à propos de la problématique de l’élève et de ses difficultés, rencontrées « sur le terrain ».
Les acteurs au cœur de cette réflexion sont bien entendu, l’équipe enseignante, le(s) spécialiste(s) qui suive(nt) l’élève , les parents et notre équipe PMS. Il s’agit pour ces partenaires, de cibler les aménagements raisonnables qui seront les plus propices à l’évolution de l’élève mais également, d’évaluer leur adaptabilité dans son quotidien scolaire, celle-ci étant toute aussi importante.
Le projet d’intégration: un élève en difficulté d’apprentissage peut bénéficier d’un tel projet à partir du moment où toutes les aides reprises ci-dessus ont été mises en place au préalable et ce, depuis une durée de temps significative. Une intégration prendra tout son sens si elle permet à l’élève de progresser davantage (compte tenu de ce qui a déjà été mis en place) et de mener à bien ses objectifs: projet scolaire ou professionnel.
Une intégration est un partenariat entre les différents acteurs qui gravitent autour de l’élève: l’école ordinaire (celle qu’il fréquente ), une école spécialisée qui devient partenaire à part entière, notre centre PMS et les parents. Restons toujours attentifs au fait que l’élève reste le « principal intéressé » et qu’il doit être preneur (autrement dit, devenir acteur) d’un tel projet!
Il s’agira de lui apporter un « accompagnement pédagogique » en classe et/ou en individuel durant les heures de cours. Cette aide se concrétise en un nombre de périodes/semaine déterminées au préalable, pouvant être dispensées par une logopède, un professeur ou toute autre discipline en fonction des besoins de l’élève ( d’où le partenariat avec l’enseignement spécialisé). Enfin, n’oublions pas qu’une intégration nécessite une inscription en enseignement spécialisé même si l’élève ne le fréquente pas dans les faits.
Dès lors, un projet d’intégration se doit d’être individualisé, mûrement réfléchi avant d’être entrepris et réévalué lors des différentes réunions qui ont lieu régulièrement durant chaque année scolaire. Il s’agira de ne jamais perdre de vue que l’élève n’évolue pas qu’en milieu scolaire mais que son épanouissement global reste notre priorité.
Si vous avez des questions sur les difficultés d’apprentissages scolaires de votre enfant, vous pouvez vous adresser à l’équipe PMS de l’établissement qui le concerne.
Liens à consulter:
Les troubles dys – Enseignement.be
Les troubles spécifiques des apprentissages